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La culture par une nulle
30 novembre 2014

« Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » de Patrick Modiano

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L'auteur : Né le 30 juillet 1945 à Boulogne-Billancourt, Patrick Modiano est l'auteur de plus d'une trentaine de livres dont plusieurs primés (Grand Prix du Roman de l'Académie Française, Prix Goncourt). Le 9 octobre 2014, il obtient le prix Nobel de littérature et devient ainsi le 15e Français à obtenir cette récompense suprême.

Résumé :

A partir d'une perte, retrouvailles de l'enfance ?

Jean Daragane reçoit un coup de téléphone d'un inconnu ayant retrouvé son carnet d'adresses et lui proposant de lui rendre dans un café. La rencontre est suspecte et Daragane découvre que cet inconnu, Gilles Ottolini, est à la recherche d'un individu inscrit sur son carnet, Guy Torstel. A partir de là, Jean Daragane va progressivement replonger dans son passé et notamment son enfance... car le nom de Guy Torstel est rattaché à d'autres personnes qu'il a connu petit et dont il avait pour certains perdu tout souvenir.

Mon avis :

J'avoue très franchement n'avoir jamais lu Modiano avant son prix Nobel et j'avoue aussi que je n'aurais peut-être pas lu ce livre sans cette célébrité soudaine. Bien entendu j'avais déjà entendu parler de Modiano mais je n'avais jamais eu l'envie jusqu'à maintenant de le lire.

Je me suis donc laissée aller à ouvrir son dernier roman, d'autant plus que j'avais lu plusieurs commentaires estimant ce roman assez représentatif de l'univers de l'auteur.

Ce roman, sous ses airs de policier, est finalement la quête d'une enfance perdue pour Jean Daragane ; une enfance dont les souvenirs sont assez fugaces et dont la rencontre étonnante avec Gilles Ottolini va peu à peu découvrir certaines zones d'ombres.

On est dans l'ordre de l'intime, de l'introspection et ces caractéristiques couplées avec l'emprunt du genre polar pourraient donner un ouvrage fort divertissant. Seulement voilà, moi, personnellement, je me suis profondément ennuyée. Ce roman est très court, 145 pages environ, mais j'ai eu l'impression d'en lire au moins 300 tellement l'histoire s'étire à n'en plus finir. On ne sait pas trop où l'auteur veut nous emmener véritablement (peut-être qu'il n'y a pas de but d'ailleurs...) et la fin laisse sur sa faim. Je ne suis pas forcément partisane d'une vraie fin mais là aucune réponse n'est apportée : creuser l'intime juste pour creuser l'intime, ça ne m'a pas emballé. Bon, on pourra toujours dire que je n'y connais rien et qu'un prix Nobel doit forcément être bon, mon avis reste celui-ci. Après, j'ai conscience qu'un seul roman ne suffit pas à juger un auteur et je pense sincèrement me plonger dans un autre de ses romans à l'avenir, histoire de ne pas rester sur ce sentiment d'inachevé. D'ailleurs si certains ont des idées de titres à me suggérer dans la masse de son œuvre, je suis preneuse.

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