Auguste Perret, une carrière en béton armé
C'est vraiment par hasard que je me suis retrouvée en semaine au palais d'Iéna, le siège du Conseil économique, social et environnemental (ou plutôt le hasard lié à mon métier). Et c'est donc par hasard que je me suis retrouvée devant l'expo "Auguste Perret, huit chefs d'oeuvre!?". Cette expo est le fruit d'une collaboration entre le CESE et la Fondazione Prada et restera visible jusqu'au 19 février.
Je suis arrivée complètement novice du travail d'Auguste Perret. Je ne savais ni qu'il était le fils d'un tailleur de pierre communard ni qu'il était un architecte ayant mis à l'honneur le béton armé.
Le point d'exclamation et d'interrogation de l'intitulé de l'expo, renvoie à l'idée que l'on se fait d'un chef d'oeuvre, d'autant plus que les édifices de Perret ont souvent été critiqués pour leur froideur, leur rigueur et l'utilisation d'un matériau considéré comme non noble.
Les huits oeuvres mises en avant sont :
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l'immeuble de la rue Franklin (1903)
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le théâtre des Champs-Elysées (1913)
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l'église du Raincy (1923)
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la salle Cortot (1928)
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le mobilier nationale (1934)
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le palais l'Iéna (1937), of course!
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L'Hôtel de ville du Havre (1950)
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L'église Saint-Joseph (1951)
Toute l'exposition est organisée dans la longueur de la salle hypostyle en deux parties :
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d'un côté, une cage métallique qui présente divers documents d'archives (dessins originaux, collections de photographies, maquettes analytiques...)
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de l'autre côté, des cascades de plateaux de bois présentant des productions contemporaines (cahiers photographiques décrivant l'architecture de Perret, un film, des objets réalisés par des étudiants en architecture...)
A ces différents strates, viennent s'ajouter plusieurs meubles conçus par l'architecte et quelques oeuvres de ses amis artistes.
Si l'architecture contemporaine vous intéresse, venez découvrir cette expo qui est en plus gratuite!